• Ecrivaine en herbe cherche avis constructifs.


    Dimanche 29 Mars 2015 à 00:50
    Writerness

    Bonjour à tous.

    Il y a un an et demi environ, je me suis découvert une passion pour l'écriture. Ceci à commencé par quelques nouvelles rédigées pendant mes heures de trous, puis je les ai fait lire à quelques amies, qui ont tout de suite accrochés. Après un tragique événement personnel, j'ai continué à écrire et à me perfectionner. Enfin, je me suis décidée à poster sur diverses plateformes, mais mes lecteurs étant jeunes (entre 13 et 18 ans environ) je cherche des avis extérieurs sur mon travail. D'ou l'origine de ce topic.

    Ne mâchez pas vos mots et osez dire la vérité. J'ai besoin de critiques, toujours plus de critiques.

     

     

    Ce n'est qu'en entrant dans la cour que je me souviens brutalement. Chaque année, le collège organise une "semaine de prévention" où débarquent des intervenants débiles qui viennent nous expliquer des choses que l'on sait déjà. Sauf que le problème, et que cette année c'est une diététicienne. Je ne suis pas prête à ça. Je ne veux pas. Stoïque, je m'assois silencieusement à ma table. Le pire est à venir, et je ne veux pas être une nouvelle fois confrontée à la réalité. En cette rentrée pluvieuse, toute mon année se joue aujourd'hui. Je ne veux pas revivre cette quatrième effroyable. Je ne peux pas revivre ça. Sans natation, je ne pourrai pas.
    Je ne prête aucune attention au chahut qui règne dans la classe. Je ne remarque même pas ma voisine et c'est seulement quand elle adresse à sa copine un "oh ! J'ai tellement grossi pendant l'été !" que je me retiens de la gifler. Elle échange quelques mots avec sa copine en riant, tout en m'observant à la dérobée. J'essaie de garder mon sourire narquois, mais c'est vraiment difficile. Je les sens m'observer de la tête en bas. C'est l'arrivée d'un homme qui met fin au calvaire. Il est grand, beau, fin. La trentaine peut être. Mais il n'a rien de passionnant, et c'est seulement quand il m'interroge que je semble émerger. Je me sens frétiller, paniquer bourdonner. Je n'ai même pas entendu sa question et je ne veux pas savoir. Je balbutie, je panique, et finis par me rassoir, croisant les bras, le visage à la fois rouge de colère, d'indignation et de honte. Il détourne le regard et continue de manière imperturbable son cours, mais je ne parviens pas à me calmer. Tout est fichu.
    La cloche sonne comme une délivrance, et il s'en va aussi vite qu'il est arrivé. Les bavardages montent en décibels. Personne ne fait attention à moi.
    Mais Amandine et Clémence ne me demandent même pas comment je vais. Elles restent là à chuchoter en me jetant parfois un tel coup d'œil de temps en temps.
    ~
    Lorsque j'arrive au self, je demeure de marbre. Je ne sais que faire. Tel un automate, je saisis mon assiette d'haricots. Amandine et Clémence sont interloquées devant ma banane, mon grand verre d'eau, mes haricots et mon poisson. Elles me regardent d'un air dubitatif, puis contemplent silencieusement leurs beignets, leurs assiettes de pâtes et leurs verres de jus d'orange. Mais je leur lance froidement :
    -je n'ai pas besoin de votre aide pour changer.
    Sur cette phrase narquoise et hautaine, je saisis mon plateau et vais m'installer seule à une table.

    ~

     

    Merci d'avoir lu, bonne soirée.

    Lundi 30 Mars 2015 à 23:28
    paki66

    Bonjour, votre texte est plein d'émotion, il est beau, très explicite mais trop répétitif à mon gout. PAR CONTRE ! L'histoire est émouvante, j'aime bien ce sentiment d'être un peu exclu !

    J'ai une petite question "es-ce une histoire vécue ? ou juste une histoire inventée ?

    Mardi 7 Avril 2015 à 19:23
    Writerness

    @paki66 : Mrci de ta réponse, ainsi que de tout ces complients.Cette histoire sort purement de mon imagination d'enfant. Je ne vis pas cette situation.

    Mercredi 8 Avril 2015 à 20:41
    paki66

    Bonsoir,

    Comme ce n'est pas une histoire vraie,  c'est bien écrit, plein d'émotions. BRAVO

    Vendredi 10 Avril 2015 à 08:20
    MarioB

    Évite de débuter une phrase par "Mais", mot idéal au milieu d'une phrase, mais pas au début, car il devient inutile.

    Évite les mots anglais. Self ? Qu'est-ce que c'est, ce machin ? Il doit exister un mot dans notre langue, non ?

    Écris beaucoup. C'est en écrivant qu'on apprend. Puis n'écoute pas les compliments de ton entourage.

    Mario Bergeron, romancier du Québec.

    Dimanche 12 Avril 2015 à 20:07
    Writerness

    @paki66 : Merci de tout ces compliments.

    @MarioB : Merci de ces conseils. Mais, sans vouloir vous vexer "self" est un terme présent dans bien des dictionnaires français, mais je ne pense pas québécois. Pour l'information : self est un synonyme de "cantine" ou "caféteria" : il s'agit d'un mot courant employé par beaucoup. J'ai cessé d'écouter les compliments de mes proches depuis longtemps. J'ai bien compris que dans l'écriture, on ne pouvait compter sur personne.

    Merci de ces réponses.

    Mardi 14 Avril 2015 à 15:48
    numydya

    Vous avez écrit en fin de votre texte, je cite -Ne mâchez pas vos mots et osez dire la vérité. J'ai besoin de critiques, toujours plus de critiques-.

     Donc, je me permets de vous dire, que vous avez demandé des avis professionnels et je pense que MarioB, a été on ne peut plus professionnel en vous corrigeant. Même si c’est des conseils québécois.

    Le texte est composé de phrases expéditives, vous donnez l’impression que votre personnage veut en finir avec votre histoire.

     

     

    Mardi 14 Avril 2015 à 19:30
    Writerness

    @numydya : Je maintiens mon argument. Je ne vous connaît pas, et j'ai pour ma part eu ma dose de faux compliments.

    Je n'ai en aucun cas demandé des avis professionnels, mais des avis extérieurs, c'est à dire que je n'ai demandé des avis de gens que je ne connait pas. De plus, je n'ai jamais remis en cause le professionnalisme de MarioB. J'ai juste suggéré le fait que le mot self ne soit pas présent dans le vocabulaire québécois. Je n'ai pas non plus insignué que des conseils québécois ne me seraient pas utile, le Québec étant une colonie française. 

    Qui vous dit que mon personnage ne souhaite pas en finir avec cette histoire ? Je n'avance pas qu'il ait des tendances suicidaires, mais je un personnage épuisé n'a il pas envie d'en finir avec ce calvaire quotidien ? Il me semble que si.

    Excusez moi, à 12 ans, self est un mot commun.

    Mardi 14 Avril 2015 à 21:55
    numydya

    Bonsoir,

    Stephen King a dit ceci :

    Écrire est surtout une affaire de bonheur 

     Écrivez d'abord pour vous-même, et inquiétez-vous ensuite de vos lecteurs

    N.B :

    Juste au passage, je me permet de vous corriger, le Québec n'est plus une colonie française. De 1608 à 1763, le Québec a été une colonie française appartenant à la vice-royauté de la Nouvelle-France. À la suite de la guerre de Sept Ans, le Québec est devenu une colonie britannique entre 1763 et 1867. Elle s'intégra finalement à la Confédération canadienne en 1867.

    Dimanche 26 Avril 2015 à 23:19
    MarioB

    Ça alors ! C'est bien la première fois qu'on me traite de colonial ! happy




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